Pensées de MK N° 021 – 030
LA PENSÉE DE MK _N° 021-2024.
Notre renaissance culturelle posera les repaires de notre renaissance dans tous les autres domaines. Au cœur de cette renaissance culturelle se trouve la renaissance spirituelle ; elle n’est possible qu’à condition d’être décomplexée, confiante en elle-même et non conçue comme un nouvel impérialisme religieux. C’est une spiritualité africaine réhabilitée, ne revendiquant aucun monopole de la Transcendance, qui fournira le terreau des valeurs morales ravinées par une longue dépossession, réconciliera l’Africain avec lui-même et lui permettra de comprendre les enjeux des sphères inférieures de la vie, les mécanismes qui l’enchaînent à la dépendance aux autres.
LA PENSÉE DE MK _N° 022-2024.
Le libéralisme social consiste à libérer les énergies des citoyens dans tous les secteurs de la société, afin de permettre l’éclosion et l’épanouissement des talents dans tous les domaines, la création abondante des richesses pour rendre effective l’exigence de solidarité, dont l’Etat doit être le principal instrument, par une politique sociale conséquente qui évite de laisser les plus faibles et les plus démunis sur le bord du chemin.
LA PENSÉE DE MK _N° 023-2024.
On ne se libère pas à genoux ou en rampant, mais en se dressant sur le rocher de la loi et de la justice.
LA PENSÉE DE MK _N° 024-2024.
La vanité gonflée par le pouvoir (d’Etat), le mépris nourri par l’arrivisme, la haine alimentée par la jalousie plongent ceux qui en sont atteints dans la fuite en avant d’une cruauté toujours plus grande envers leurs victimes. Il faut dès à présent préparer nos cœurs à savoir pardonner demain, afin d’épargner notre pays des cycles de revanches.
LA PENSÉE DE MK _N° 025-2024.
Face à la tyrannie, la force et le salut d’un peuple résident dans sa cohésion et sa détermination. Aucune force d’oppression ou de répression ne peut avoir raison d’un peuple tenace, déterminé à conquérir son droit de vivre et sa liberté.
LA PENSÉE DE MK _N° 026-2024.
Un pays ne doit pas régler par les armes ce qu’il peut et doit régler par la politique, notamment le dialogue. Sinon, il planterait un arbre de la discorde qui repoussera de génération en génération.
LA PENSÉE DE MK _N° 027-2024.
La souveraineté est l’essence même de l’Etat, car elle est synonyme d’indépendance. C’est la capacité d’un Etat à décider de ses propres affaires, de faire librement le choix de ses intérêts, de ce qui est bon pour son peuple et de ce qui peut déterminer son avenir. Une entité territoriale non-indépendante, même dotée d’institutions politiques, ne constitue pas un Etat au sens du droit et des relations internationales. Le fait pour un Etat d’être non-souverain ne peut être qu’une situation transitoire. C’est pourquoi dans ses relations avec les autres Etats, tout Etat conscient de sa qualité et de son statut a pour devoir de se battre en permanence pour conforter ou préserver sa souveraineté, pour la récupérer ou ne pas la perdre. Il s’agit d’un enjeu vital.
LA PENSÉE DE MK _N° 028-2024.
Le choc des souverainetés rythme les rapports entre les États, parce que les souverainetés portent parfois des intérêts opposés ou incompatibles, ou même irréconciliables. Ce choc peut être plus ou moins violent suivant les enjeux. Les États africains doivent y être préparés, car il s’agit d’une situation récurrente dans la société des États.
LA PENSÉE DE MK _N° 029-2024.
La souveraineté et la coopération des Etats sont un couple délicat, parfois tumultueux, mais au destin étroitement lié. On doit défendre l’une tout en préservant l’autre. Là repose l’art de la diplomatie et la science des relations internationales, qui est une science de l’équilibre dynamique : éviter si possible d’avoir des ennemis éternels, ne jamais croire en une amitié éternelle entre nations.
LA PENSÉE DE MK _N° 030-2024.
Les Nations conscientes d’elles-mêmes sont des entités égoïstes. La finalité ultime de leurs actions est la défense de leurs intérêts et non le souci de plaire à d’autres Nations. Il ne peut être reproché à aucune Nation de défendre les siens. Tout discours contraire est tromperie. Les Nations africaines ne doivent avoir ni faiblesse, ni mauvaise conscience à protéger ou à défendre leurs intérêts.